DIFFICULTES SOCIALES CROISSANTES ET REPRESSION CONTRE LE POLITIQUE : L’ANCIEN PREMIER MINISTRE IBK DENONCE LES ECHECS DE LA JUNTE !DIFFICULTES SOCIALES CROISSANTES ET REPRESSION CONTRE LE POLITIQUE : L’ANCIEN PREMIER MINISTRE IBK DENONCE LES ECHECS DE LA JUNTE !

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Pour Boubou Cissé, les proconsuls de Kati au pouvoir au Mali, aucun moyen répressif n’est épargné pour museler la classe politique, réduire les espaces de liberté afin de renforcer leur prise du pouvoir, sous couvert de lutte contre le terrorisme, mais contre un contexte d’échecs évidents dans tous les domaines de l’administration publique, y compris précisément la sécurité des populations !
La volée de bois vert, administrée par Boubou Cissé, l’ancien et dernier Premier ministre du régime déchu du défunt IBK, va sans aucun doute renforcer le sentiment et la mentalité des assiégés, dans les enclos du Camp Soundjata, ayant conduit la junte militaire à lancer une chasse aux sorcières tous azimuts qu’elle n’a pas hésité à engager contre ses adversaires supposés ou réels.

Dans cet entretien publié le 7 novembre 2022 sur son site par Jeune Afrique, l’ancien chef du gouvernement, actuellement en exil au Niger suite à plusieurs procédures judiciaires engagées contre lui par la junte, n’est pas tendre avec la règle des proconsuls Kati.

Un état des lieux à la Prévert, rapporté par le confrère panafricain, candidat putatif de l’Union pour la République et la Démocratie, URD, dresse un sombre tableau du Mali des colonels du camp Soundjata : une situation sécuritaire de plus en plus périlleuse, à la lumière de la progression du terrorisme sur fond d’absence de l’Etat sur une partie croissante du territoire national, un tissu économique délabré en proie à la privation dans un climat de corruption de l’Etat En résumé, « tout s’est détérioré… aucun des problèmes qui ont été lancés pour légitimer le putsch de 2020 semblent connaître même un début de remède », stigmatise-t-il avec un zèle remarquable pour ce type. plus noté pour être plus calme et mesuré

Face aux réalités du pouvoir et de l’administration des défis quotidiens de la population, la junte peine à tenir et tente d’abandonner ses obligations.
Au contraire, on assiste à une absence de discours interne et à une floraison artificielle de circonstances, dont sont accusés les politiques, certes coupables à bien des égards, mais voué à la vindicte publique, d’autant plus avide qu’elle était déjà insoumise.

Cependant, Boubou Cissé déplore que « le changement ait pu intervenir dans un contexte moins néfaste ». On assiste plutôt à un « effacement de la classe politique traditionnelle, devenue muette », car elle est sous la menace d’une « épée judiciaire de Damoclès que les autorités de la transition ont placée au-dessus de la tête des politiques », en multipliant les poursuites contre les caciques de la politique malienne, réputés présidentiels, comme le conclut notre confrère Jeune Afrique.
Le cas du défunt Soumeylou Boubèye Maga, décédé dans les cachots de la junte sans avoir reçu les soins demandés et exigés par son état de santé, a été rédhibitoire pour de nombreuses personnalités politiques.
Pour cause, la prudence déconseille de s’exposer aux actes répressifs d’une junte qui se moque du respect des droits fondamentaux, comme en témoignent nombre de cas de personnes encore détenues depuis des mois sans procès, voire sans accusations formelles autres que la simple suspicion d’atteinte à la sûreté de l’Etat, qui n’a pas été démontrée.

On voit donc, pour la première fois au Mali, la propension d’un président à enfreindre systématiquement la loi ou à ajuster telle ou telle loi pour la faire correspondre à ses préférences, en plus de l’instrumentalisation judiciaire systématique employée pour faire taire d’éventuels rivaux.

Selon Boubou Cissé, « l’instrumentalisation systématisée de la justice » n’existe que pour sauvegarder et renforcer « … l’emprise croissante de la junte militaire sur l’arène politique ».
Ce que Kati s’apprête à accomplir, compte tenu de l’absence prudente de réaction de la classe politique face aux dérives de la junte et aux violations fréquentes de la loi dans l’exécution de ce qu’elle perçoit comme des réformes politiques, souvent taillées sur mesure.

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