La 15e Assemblée générale des entreprises semencières du Mali met l’accent sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle

Les groupes de coordination du secteur des semences du Mali ont organisé leur 15e conférence générale à Bamako pour évaluer les progrès.

Le secrétaire général du ministère du Développement rural, Daniel Siméon Kéléma, a présidé cette assemblée générale et a relaté les avancées de la filière semencière au cours des cinq dernières années. Ce qui, selon lui, peut se résumer par l’élaboration et la validation de la politique semencière, la formation de coopératives, la commercialisation d’une plus grande quantité de semences par le secteur privé, le renforcement des laboratoires semenciers à travers la certification, la subvention semencière de l’Etat, et l’utilisation de semences certifiées par un grand nombre de producteurs.
Ces réalisations, estime-t-il, doivent être mises à profit pour que la production et la productivité agricoles puissent augmenter considérablement.
Il est garant de l’atteinte d’un des objectifs premiers du gouvernement malien : la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Cette réalisation n’occulte pas les défis auxquels l’industrie semencière est confrontée au Mali.
Selon le secrétaire général du ministère du développement rural, il souffre d’un manque de ressources pour une gestion et une certification efficaces des champs, du faible pouvoir d’achat et de la solidité financière des agriculteurs et de l’éloignement des lieux de dépôt des semences.
« Cela ne favorise pas la commercialisation des semences ni l’accès des petits exploitants aux intrants dits d’intensification », observe Daniel Siméon Kéléma.

L’organisation des entreprises semencières du Mali regroupe tous les spécialistes de la filière.
Selon son président, Drissa Coulibaly, l’objectif de l’organisation est d’étudier, de développer, de vendre et de distribuer des semences afin d’augmenter la production et la productivité du Mali.
« Nous voulons faire entrer le secteur semencier malien dans le concert des tendances mondiales tout en établissant une entreprise semencière locale efficace », a déclaré le président de l’ASSEMA, ajoutant que le secteur semencier explorerait toutes les options de collaboration et de synergie avec les partenaires nationaux et internationaux.
A l’issue de cette assemblée générale, un nouveau bureau de consensus a été choisi pour répondre aux difficultés de la culture de semences de qualité assurant la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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