Améliorer la production agricole et renforcer la résilience des populations rurales vivant dans les zones arides : le Mali reçoit un prêt de 30 millions de dollars de la Banque mondiale.

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Améliorer la production agricole et renforcer la résilience des populations rurales vivant dans les zones arides : le Mali reçoit un prêt de 30 millions de dollars de la Banque mondiale.

Washington, le 9 novembre 2022 —

La Banque mondiale a autorisé un prêt de 30 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* pour aider le Mali à augmenter la production agricole et à renforcer les familles rurales dans les régions arides.
Il s’agit d’un financement complémentaire au Projet de développement de la productivité et de diversification agricole dans les zones arides du Mali (PDAZAM).

Ce montant supplémentaire couvrira les dépenses d’une réponse d’urgence à la pauvreté alimentaire ainsi qu’aux pressions inflationnistes générées par la crise et l’instabilité ukrainiennes. Les femmes, les jeunes et les personnes déplacées à l’intérieur du pays font partie des personnes ciblées par les activités du projet.

« Ces nouvelles ressources augmenteront le nombre de familles bénéficiant de transferts monétaires directs de plus de 40 000 à 193 000 ménages, et contribueront à soulager l’insécurité alimentaire dans laquelle elles se trouvent », a déclaré Clara De Sousa, directrice des opérations de la Banque. Elle poursuit en disant que « les femmes qui jouent un rôle prédominant dans l’agriculture de subsistance et la vente de produits transformés sur les marchés ruraux et urbains, les familles dirigées par elles et les agricultrices seront ciblées pour amplifier les avantages du projet ».

Avec ce financement accru, le PDAZAM pourra couvrir un plus grand nombre de clients éligibles dans la zone d’intervention, à savoir les zones de Kayes, Koulikoro, Ségou et Mopti, ainsi qu’ailleurs en cas de déclaration de crise alimentaire.
La croissance rapide de l’insécurité alimentaire dans tout le pays a entraîné la formation de régions touchées qui ont besoin d’aide.

Ce fonds supplémentaire, qui arrive quelques jours seulement après le début de la 27e Conférence des Parties sur le changement climatique (COP 27) à Charm-el-Cheikh, en Égypte, fait partie des objectifs de la Banque mondiale visant à renforcer la production alimentaire et la résilience, à faciliter le commerce , développer des chaînes de valeur inclusives et aider les ménages et les producteurs vulnérables.

L’Association internationale de développement (IDA) est une agence de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres du monde. Il a été créé en 1960 pour accorder des subventions et des prêts à faible taux d’intérêt afin de soutenir des initiatives et des programmes qui favorisent le développement économique, éliminent la pauvreté et améliorent la vie des pauvres.

L’Association internationale de développement (IDA) est une source d’aide essentielle pour les 76 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique.
Ses ressources assistent directement 1,6 milliard de personnes. L’IDA a financé des opérations de développement dans 113 pays depuis sa création.
Au cours des trois dernières années, son volume d’engagement annuel a atteint en moyenne 21 milliards de dollars, l’Afrique recevant plus de 61 % de ce total.

Source : CCOM/Banque mondiale

SourceLe Wagadu

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