Management de transition : les tournages ponctuels d’Adama Diarra dit Ben le Cerveau

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Management de transition : les tournages ponctuels d’Adama Diarra dit Ben le Cerveau

La semaine dernière, le leader emblématique de la campagne « Yelewolo sur les remparts » était à l’honneur.
A la suite d’un certain Issa Kaou Djim, il dénonce la hausse des budgets de la Présidence de transition et du Conseil national, dont il est membre.
Ce n’est pas tout.
Il a également mis en garde contre une provocation à la naissance centrée sur le port obligatoire du casque.

Selon Ben le Cerveau, le projet de loi de finances qui sera soumis à l’approbation de la CNT en décembre devrait faire apparaître une hausse significative des budgets du président et de la CNT.

Il ajoute sarcastiquement que la hausse est motivée par la nécessité de renforcer le système de sécurité de Koulouba ainsi que celui de son locataire après l’assaut islamiste sur Kati.

Selon Ben le Cerveau, la hausse du budget de la CNT est motivée par le don d’expansion à des membres supplémentaires ainsi que l’achat anticipé de nouvelles voitures.
Ce n’est pas tout.

Le CNT du colonel Malick Diaw cherche à développer une nouvelle organisation des ressources humaines, selon Adama Ben Diarra, qui revendique l’héritage de Modibo Keita.
Et pour ce produit incomplet du Dr Oumar Mariko, la CNT devrait se contenter de son budget initial de 10 milliards et réduire la rémunération mensuelle de ses membres à 1 000 000 au lieu de 1 500 000 de nos francs.
Il fonde son appréciation sur les problèmes actuels du pays, et il cite Modibo Keta : « Le chef est le premier sacrifié et le dernier servi ».

Ainsi, la manne monétaire signifiée pour les 20 voitures que la CNT va acheter, selon lui, aurait pu soutenir d’autres priorités en cette ère de vaches maigres pour les caisses publiques.

Au lieu de déplorer le commandant du « Yerewolo debout sur les remparts », certains usagers de la route, notamment les propriétaires de véhicules à deux et trois roues, sont contraints de porter un masque.

Si les hautes autorités sont motivées par une volonté de protéger les usagers, Ben et son mouvement ont choisi un moment horrible. Et pour cause, affirme-t-il, puisque les Maliens ordinaires peinent désormais à offrir les deux repas. « Nous sommes obligés de porter des casques quand il n’y a pas de routes », a-t-il fait remarquer, avant d’ajouter que la législation devrait être adaptée à la mesure d’un opérateur économique important des casques.
Et d’inciter les plus hautes autorités à examiner leur texte afin d’éviter une contestation qui, selon lui, serait préjudiciable à la poursuite d’une transition qui peine à trouver ses marques.

Source: Le Témoin

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