mam Dicko et le Coran

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mam Dicko et le Coran

 

L’histoire entre l’imam Mahmoud Dick et le livre saint musulman est plus ancienne que l’événement confessionnel qui vient de l’émouvoir aux larmes.
C’est lors du dernier rassemblement du monde musulman malien, place de l’Indépendance, que les fidèles de tous bords se sont rassemblés pour protester contre la dégradation des symboles sacrés de la religion musulmane.
Pour l’une des rares occasions où la capacité oratoire était insuffisante pour attirer les auditeurs. Le président d’honneur du CMA a versé des larmes pour servir l’auditoire et lui expliquer la profondeur de son amour pour le Livre révélé des fidèles musulmans. Sauf qu’il y a environ trois ans, Mahmoud Dicko s’est fait organiser une visite de jeunes pour le décourager de ses offensives politiques, avec des supplications au nom du Livre Saint.
Leur démarche s’était transformée en déception puisque leur interlocuteur avait choisi de les rejeter brutalement, malgré leur recours au Coran comme viatique et promesse de sincérité dans leur démarche et leurs désirs.

Et si le profanateur n’en était pas un ?

Sans prendre le temps d’en envisager les conséquences probables, l’événement aura bouleversé toute la communauté musulmane malienne et créé une vague de fureur.
Il s’agit de ce film, devenu viral sur les réseaux sociaux en raison de l’audace sans pareille de celui qui se fait passer pour un profanateur de la religion ainsi que de ses personnages et symboles les plus précieux par les croyants.
Il n’a pas fallu longtemps pour que les interdits et contre-interdits se mobilisent sur les talons de l’âne poursuivi de toutes parts : par la justice malienne comme par les dévots musulmans, qui exigent la peine la plus exemplaire pour l’irresponsable destructeur de la principale religion du Mali. . Le zèle pour la quête n’est probablement pas alimenté par l’idée que le coup porté à la religion émane du Mali. Pourtant, tout porte à croire que l’élément sur lequel repose cette conviction a été truqué et manipulé.
Nous maintenons manifestement un écart criant entre le son et les gestes de celui qui est montré comme l’initiateur du sacrilège, pourtant le geste suffit à l’enjeu.
Quoi qu’il en soit, un nombre croissant d’observateurs n’excluent pas la possibilité d’un montage intentionnel visant à mettre la question religieuse au premier plan des priorités à retenir. au lendemain de l’actuel processus constitutionnel

compilé par l’équipe éditoriale

Source: Le Témoin

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