Le capitaine Traoré, président du gouvernement de transition au Burkina, réorganise les forces militaires.
Afin de lutter contre le terrorisme, six zones militaires seront établies, selon une proclamation signée par le président de la transition burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré. De plus, six légions de gendarmerie verront le jour. La formation de six bataillons d’intervention rapide au sein des forces armées est une autre innovation.
L’objectif de ces nouvelles forces serait d’intervenir « le plus rapidement et le plus en avance possible » en mettant l’accent sur la mobilité et la puissance de feu, selon un règlement annoncé lundi. Ces bataillons d’intervention rapide, en abrégé BIR, seront chargés d’escorter d’immenses convois de ravitaillement des armées et de toute autre organisation, ainsi que de lutter contre le crime organisé aux côtés des forces de sécurité intérieure.
Soyez plus mobile, plus réactif
Ces bataillons, initialement localisés à Ouagadougou, pourraient être déplacés à travers la région. La directive stipule que ces unités seront mises à la disposition du commandement national des opérations de théâtre dans le cadre des missions de sécurité du territoire national.
Ainsi, chaque bataillon sera dirigé par un commandant qui relèvera directement du chef d’état-major général des armées. Le but revendiqué de la création de ces unités est de les rendre plus mobiles et réactives face à des groupements armés en perpétuel mouvement. Reste à savoir combien de soldats comprendront ces nouveaux groupes et quelles ressources leur seront allouées.
Décret portant création de Bataillons d'intervention Rapide (#BIR)#Com_Gouv_BF #SIGBurkina #BurkinaFaso pic.twitter.com/TgQpM154Sg
— SIG Burkina Faso (@sigbf) November 15, 2022