Invitées « MUSOYA » Aminata Boune Konate et Awa Deme Kuwan : Deux femmes leaders « Musoya » ont des idées opposées sur l’engagement civique des femmes.

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Invitées « MUSOYA » Aminata Boune Konate et Awa Deme Kuwan : Deux femmes leaders « Musoya » ont des idées opposées sur l’engagement civique des femmes.

Awa Dème Kuwan a étudié en France après être née au Mali.
Aminata Boune Konaté (enseignante, chef d’entreprise, coach) est née en France, bien que ses parents soient maliens. Ces deux femmes leaders étaient les invitées de Coumba Bah sur « Musoya » (sur Joliba Tv.news, Joliba FM, et en streaming sur le site Musoya) en France en octobre dernier. Deux femmes magnifiques et élégantes offrent aux futures générations de Maliens et d’Africains la voie de l’indépendance et de la croissance.

L’activité citoyenne des femmes ! Coumba Bah et ses invités en ont parlé dans l’émission « Musoya » en octobre dernier en France. Aminata Boune Konaté et Awa Deme Kuwan n’ont presque plus rien à montrer quant à leur engagement à prendre leur destin en main et à contribuer à la libération des femmes et de l’Afrique, en particulier du Mali.

Même si les deux femmes ont des origines distinctes, elles valorisent toutes deux l’engagement citoyen. « J’ai grandi dévouée. Le travail philanthropique d’Awa Dème a commencé au Mali avec la Fondation pour l’Enfance du Général Amadou Toumani Touré (repose en paix). Elle a ensuite étudié en France, où elle a dirigé l’Association des diplômés et étudiants maliens, favorisant l’insertion professionnelle. , orientation, entrepreneuriat et construction de liens entre le Mali et la France.

Les parents d’Aminata Boune Konaté sont maliens. Bien que né en France, je suis malien. En tant que citoyen du monde, le Mali et la France m’inquiètent. Mon père, Moussa, nous a enseigné les valeurs maliennes. L’environnement nous donne des identités maliennes et françaises. Je suis Mali. Quand je sors dans la rue, la première personne que je rencontre est une malienne, révèle un employé de l’entreprise. Cette dernière met en place un centre de formation aux métiers agricoles à Kita.

Awa Dème a été présentée dans une vidéo virale lors d’un événement de 2019 sur la corruption et le développement. C’est un sujet qui lui tient à cœur car, dit-elle, « quiconque se consacre à la croissance de la nation ou du continent se rend compte que ces problèmes nous freinent beaucoup et touchent à notre insu des aspects extrêmement essentiels de notre vie quotidienne ».

L’Afrique doit apprendre des efforts anti-corruption du Rwanda.

La corruption est un sujet difficile… Nous en sommes cependant loin. Les pays dotés d’un leadership anti-corruption efficace ont fait des progrès. Chez nous, les pintades fixent le cou du guide. Tant que nous n’aurons pas un leadership exceptionnel, nos nations continueront à souffrir de la corruption.

Le Mali a un système gangrené, sans vouloir le stigmatiser puisqu’il n’est pas le seul pays corrompu. Le leadership de l’État change la donne. Changer les actions et les attitudes est difficile. Les autorités donnent toujours le meilleur exemple, déclare le directeur général de Wink Advisory. « La corruption qui cause le plus de dégâts est au sommet de l’Etat et des entreprises qui touchent les caisses publiques », a-t-il dit. Le Rwanda a éliminé la corruption grâce à un excellent leadership.

Hawa Dème prône le retour à « nos bonnes valeurs d’origine »
Est-ce facile d’être une mère consciencieuse, une épouse loyale et une femme de conviction ? C’est difficile.
Le Mali ne fait pas exception. Nous sommes stressés. Malgré cette responsabilité, nous l’avons toujours fait et nous continuerons à le faire, dit Awa Dème Kuwan.

Aminata Boune Konaté est d’accord. « La vie est dure. Le combat donne la vie. La dame africaine est polyvalente. Nous sommes financièrement indépendantes aujourd’hui, mais nos mères comptaient sur nos pères. Sentinelle de paix et de croissance, mère, épouse, sœur… sa voisine.
Nos deux femmes leaders ont prôné l’unité, la solidarité et la synergie pour aider les femmes à faire face aux difficultés de développement socio-économique et politique.

Des femmes dirigeantes ? « Nous nous engageons dans ce devoir pour aider à apprendre aux plus jeunes à aller plus loin.
Notre modestie culturelle nous pousserait normalement à prendre du recul, a fait remarquer Aminata.

En terminant, elle dit à ses sœurs : « N’ayons pas peur de briller avec notre cerveau, surtout quand cela nous permet de poser des gestes qui rejaillissent sur les autres et profitent à notre environnement et aux gens. Les humains passent toujours en premier.

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